François a reçu le témoignage courageux d’une survivante et a souhaité que le cardinal O’Malley, président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs, le partage avec tous les prêtres et séminaristes. Dans les pages de la lettre, cette femme exprime sa douleur de ne plus pouvoir se sentir en sécurité dans l’Église, et supplie les séminaristes de devenir de « bons prêtres ».
Le nom n’apparaît pas, ni l’origine. Ce qui apparaît, en revanche, et qui est douloureusement clair, c’est la blessure profonde que les abus subis par un prêtre ont creusée dans l’âme de cette femme qui, même des années plus tard, a du mal à s’orienter vers un chemin de guérison, à tel point qu’elle a toujours peur de voir un prêtre et ne peut même pas aller à la messe.
Cette lettre partagée par la Commission pontificale pour la protection des mineurs est déchirante mais, en même temps, courageuse. Le Pape François a pu la consulter et lire de ses propres yeux ces pages imprégnées d’amertume et de souffrance. Il a également souhaité que tous les prêtres puissent le lire, comme un avertissement d’une horreur que l’Église s’efforce de contrer. Il a ensuite autorisé le président de la Commission, le cardinal Sean O’Malley, à rendre ce témoignage public.