Alors que le rapport Sauvé révèle l’ampleur de la pédocriminalité au sein de l’Eglise catholique, retour sur 5 films de fiction ayant abordé cette douloureuse et difficile thématique.
Auteur/autrice : AgirPourNotreEglise
On s’attendait à un choc, on nous y avait même préparés ces derniers jours et le choc est effectivement terrible, face à l’ampleur du phénomène, son caractère systémique. Un choc qui génère énormément d’émotions, qu’on soit catholique pratiquant ou pas, proche ou loin de l’Église. Ces émotions qui nous traversent ce matin ce peut être la désolation, la tristesse, le dégoût, la colère, le découragement, paradoxalement peut être aussi une certaine forme d’apaisement face à la vérité enfin révélée. L’enjeu me semble-t-il, au-delà de ces émotions, c’est comment réagir.
La théologienne protestante a été membre de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase). Elle partage avec « La Vie » son ressenti à l’occasion de la sortie du rapport de celle-ci, rendu public le 5 octobre 2021.
Le 5 octobre, jour de la sortie du rapport de la Ciase sur les abus dans l’Eglise, Véronique Margron et Philippe Portier proposent une première évaluation du document. La conférence est suivie d’un échange avec le public.
C’est entre écœurement et détermination que les prêtres des diocèses de Savoie ont pris connaissance, ce mardi, du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique. Ils témoignent.
Difficile d’aborder le sujet des violences sexuelles en famille. Pourtant, prévenir contribue à protéger. La thérapeute Anne-Laure Buffet donne ses conseils afin d’aider les parents à verbaliser le danger.
La Commission chargée de faire la lumière sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) a publié, ce mardi 5 octobre, son rapport, estimant à 216.000 le nombre de mineurs victimes d’abus sexuels par un clerc ou un religieux entre 1950 et 2020. Le site Hozana propose un mois de prière pour les victimes.
Véronique Garnier a été agressée par un prêtre ami de sa famille alors qu’elle avait 13 ans et demi. Aujourd’hui mère de huit enfants, elle a passé toute sa vie dans l’Église en occultant cette partie de son enfance. Jusqu’au jour où elle a frappé à la porte d’un évêque pour tout lui dire : les agressions sexuelles, le traumatisme, l’amnésie, la souffrance de la révélation intérieure… et sa foi « abîmée ».
Depuis deux ans et demi, Olivier Savignac collabore avec la Ciase. La sortie du rapport est pour lui, victime d’un prêtre dans son enfance, un appel à agir pour les évêques, mais surtout pour les fidèles.
L’historien et sociologue des religions Philippe Portier a mené un travail de recherche dans les archives de l’Eglise catholique française, dans le cadre de la commission d’enquête sur les abus sexuels.